Augmentation de la pression dans le réseau artériel, dans les artères de la grande circulation (HTA systémique).

L’OMS classe les HTA en 3 grades:

  1. 140/159 mm Hg pour la systolique – 90/99 mm Hg pour la diastolique.
  2. 160/179 mm Hg pour la systolique, 100/109 pour la diastolique
  3. < 180 mm Hg pour la systolique,

L’HTA provoque souvent des céphalées, des troubles sensoriels (acouphènes, vertiges), des crampes des extrémités et peut aboutir à des complications graves: accidents vasculaires cérébraux, insuffisance cardiaque, insuffisance rénale.

Habituellement essentielle, elle peut être parfois secondaire à une malformation cardiaque, ou à une affection rénale ou surrénale.

Elle est très fréquente dans les syndromes d’apnées du sommeil, et dans ce cas souvent avec des pics de pression artérielle nocturne, à suspecter systématiquement en cas de ronflements nocturnes et/ou de somnolence diurne associés. Une polysomnographie permettra alors de confirmer le diagnostic. 1/3 des hypertendus souffrent d’apnée du sommeil et 1/3 des patients apnéiques ont une hypertenion artérielle.

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Cependant la relation entre l’hypertension artérielle et l’apnée du sommeil pourrait être une corrélation sans causalité directe prouvée.