Guérir une infection des sinus sans médicament est possible et ce d'autant plus que les médicaments tels que les antibiotiques ne sont généralement pas d'une grande aide pour traiter ce genre d'infections.
Pour soigner une sinusite, il faut comprendre quelles en sont les causes. La cause principale est le développement de germes anaérobies (qui n'ont pas besoin d'air pour se développer), ce qui irrite et provoque une inflammation des muqueuses du nez et des sinus. Cela empêche un peu plus l'air d'accéder aux sinus et favorise donc le développement des germes anaérobies. Il y a donc un cercle vicieux.
RespiFacile est un nouveau traitement de fond qui s'attaque directement aux causes de la sinusite, à savoir la mauvaise ventilation du nez et des sinus. En effet, en écartant les narines, RespiFacile favorise l'entrée d'air et donc l'arrivée d'air frais aux sinus, évitant ainsi un gonflement des sinus. RespiFacile est disponible sans ordonnance.
(lundi 8 juillet 2013)
Il est normal de souffrir de maux de tête lorsque vos sinus sont infectés et inflammés. Dans certains rares cas, ces maux de tête peuvent même être insupportables. Cette douleur semblable à une pression sur le visage a pour origine l’accumulation de mucus dans les sinus. Celui-ci est directement émis par les muqueuses inflammées.
Outre des maux de tête, une inflammation des sinus peut aussi entraîner des douleurs dentaires du fait de la proximité des sinus maxillaires et des dents.
(samedi 29 juin 2013)
La sinusite allergique est une inflammation des muqueuses des sinus nasaux et du nez due à des allergènes. Les sinus sont des cavités dans le crâne, située au niveau du front, des joues et entre et derrière les yeux. Ils sont reliés au nez par de petits conduits qui sont à peine plus large qu'une tête d'épingle. Une inflammation, même légère, des muqueuses bloque ces tunnels, ce qui provoque notamment des douleurs dans le visage. En outre, lorsque les sinus sont bloqués, ceux-ci ne sont plus ventilés et les bactéries auront tendance à se développer plus facilement.
Une inflammation des sinus due à un allergène peut avoir de nombreux symptômes : maux de têtes, douleurs faciales, nez qui coule...
En savoir plus sur l'inflammation des sinus
L'allergie : un facteur de risque pour une inflammation des muqueuses sinusiennes
L'allergie peut provoquer une inflammation des sinus et ainsi favoriser la sécrétion de mucus. Comme cela a été dit précédemment, cette inflammation favorise le développement d’agent infectieux ce qui augmente les chances de développer une sinusite bactérienne secondaire.
Nombreux sont les allergènes favorisant une inflammation des muqueuses sinusiennes. Il y a bien sûr les pollens, mais aussi la pollution. Des facteurs peuvent augmenter les effets de l’allergie : ainsi fumer (ce qui favorise l’irritation des muqueuses) ou avoir une malformation telle qu’une déviation de la cloison nasale (qui empêche la bonne ventilation des cavités sinusiennes) font être des facteurs aggravant d’une sinusite allergique.
Pour traiter une inflammation des sinus due à une allergique, il convient de s’attaquer aux allergies elles-mêmes. Avoir recours à une désensibilisation pourra se révéler utile pour les personnes les plus sensibles aux allergènes.
Pour les moins sensibles, il suffira d’attendre afin que l'inflammation sinusienne se résolve d’elle. Pour cela, utiliser un dilatateur nasal peut être judicieux. En favorisant la ventilation des sinus, un écarteur nasal évitera une sinusite bactérienne secondaire.
En savoir plus sur le dilatateur nasal RespiFacile
Il est courant d'avoir une perte de l'odorat et du goût lorsque l'on souffre d'une inflammation des sinus.
En effet, l'olfaction, c'est-à-dire le fait de ressentir les goûts et les odeurs, est possible grâce au épithélium olfactif, une muqueuse située dans la cavité nasale. Elle est soit directe (c'est-à-dire que les molécules odorantes arrive à l'épithélium par une inspiration nasale) soit par voie rétro-nasale (c'est-à-dire que les molécules olfactives, arrivent à l'épithélium via la bouche en passant derrière le voile du palais.
Lors d'une rhinite ou d'une infection des muqueuses sinusiennes, les muqueuses vont avoir tendance à produire du mucus, qui en s'encombrant dans la cavité nasale va empêcher les molécules olfactives de rentrer en contact avec les cellules réceptrices de l'épithélium olfactif.
(samedi 22 juin 2013)
Parmi les méthodes les plus couramment utilisées pour lutter contre la
sinusite, on trouve l’irrigation nasale et l’utilisation de sprays nasaux décongestionnant. Néanmoins ces méthodes ne sont pas sans risque : alors que la première peut entraîner l’entrée d’eau dans les sinus favorisant ainsi de nouvelles infections, la seconde peut entraîner une irritation des muqueuses si elle est employée durant une période trop longue : l'utilisation de sprays nasaux décongestionnant n'est donc pas pertinente pour traiter l'
inflammation chronique des sinus.
Même s'il n'existe pas de
médicament anti-sinusite à proprement parler, l’utilisation d’antibiotiques est pratiquée de manière massive : ainsi 20% des antibiotiques prescrits le sont pour traiter les infections des sinus. Néanmoins, alors que les antibiotiques servent à lutter contre les bactéries, de nombreuses inflammations des sinus sont d’origine virale. Une utilisation aussi massive d’antibiotiques est donc inutile. Les infections virales étant généralement de plus courte durée que les infections bactérienne, on pourra utiliser des antibiotiques si la maladie persiste plus de 10 jours. De plus une utilisation excessive d’antibiotiques peut avoir des effets indésirables, comme par exemple développer la résistance des bactéries aux antibiotiques, rendant ceux-ci complètement inefficaces. Ainsi on a assisté au développement de la résistance à l’amoxicilline, antibiotique utilisé contre l'infection des sinus, ce qui amène aujourd'hui les praticiens à préférer la clarithromycine ou la doxycycline. Néanmoins leur utilisation n’est pas sans effets secondaires : alors que le premier peut générer des vomissements, des diarrhées ou des douleurs d’estomac, le second engendre des effets de photosensibilisation. L'usage d'antibiotique ne saurait donc être pertinent pour traiter une infection chronique des sinus.
- Utilisation de corticoïdes
Dans le cas de forme aiguë de la maladie, l’utilisation de corticoïdes peut être envisagée. Ces produits, qui ont des propriétés antiinflammatoires permet de réduire l’inflammation des muqueuses. Néanmoins des études ont montré que l’intérêt des corticoïdes pour lutter contre l'infection des sinus restait faible. De plus selon des études, l'utilisation de corticoïdes peut faciliter les infections dues à des champignons ou à d'autres germes et au final renforcer la maladie. Une infection chronique de sinus ne peut donc pas être réglée par l'utilisation de corticoïdes.
Dans certains cas d’infection chronique des sinus, la chirurgie nasale peut parfois se révéler efficace. Cette option ne doit être envisagée qu’avec l’accord d’un Oto-rhino-laryngologiste (ORL) dans le cas où les méthodes citées précédemment n’auraient pas été efficaces.
- L’une des méthodes chirurgicales employées est la perforation des sinus maxillaires afin de le nettoyer et de dégager le mucus. C’est une chirurgie endonasale pratiquée à l’aide d’un système vidéo-endoscopique. Cette opération souffre néanmoins du désavantage d'abîmer les tissus mous.
- Une méthode appelée Cadwell-Luc consiste à réaliser une incision du sinus maxillaire concerné à partir de la gencive supérieure. Elle permet l’éradication des infections et un lavage du sinus maxillaire. Tout comme la méthode précédente, cette opération a le défaut d'abîmer les muqueuses
- Une autre méthode consiste à élargir les ouvertures des sinus en insérant dans l’ouverture un cathéter à ballonnet. Cet élargissement favorisera la ventilation des sinus et l’écoulement des sécrétions. Cette méthodes aurait différents avantages par rapport aux méthodes précédentes : elle réduirait ainsi la durée de l’hospitalisation, abîmerait beaucoup moins les muqueuses des sinus, et réduirait les douleurs. Cette méthode n’en est néanmoins qu’à ses débuts et n'a pas encore fait ses preuves.
Durant la natation, surtout en décubitus dorsal (comme lors du "dos crawlé") il est effectivement fréquent que l'eau pénètre dans les fosses nasales et finisse dans les sinus maxillaires où elle stagnera, favorisant inflammation et infection.
L'eau hypotonique et javellisée de la piscine crée forcément inflammation et à la longue peut finir à l'origine ou facteur aggravant de la forme chronique de la maladie (c'est-à-dire "rhinosinusite chronique" pour utiliser la terminologie internationale correcte ").
(mercredi 3 avril 2013 à 17:16)
Cette maladie très courante est une inflammation des muqueuses présentes à l’intérieur des sinus. Les sinus sont très étroitement liés au nez car une de leur fonction serait de réchauffer l’air inspiré. De part ce lien étroit entre nez et sinus, une inflammation des sinus s’accompagnent le plus souvent d’une inflammation des muqueuses du nez. On parle alors de rhinosinusite. L’inflammation des tissus mous du nez réduit la taille du conduit nasal. Moins d'air passe dans les conduits nasaux, il y a anaérobie. Cela facilite le développement des bactéries et donc de la maladie, ce qui entraîne une hausse de la production de mucus, renforçant la sensation de nez bouché.
(mercredi 8 mai 2013)
La forme aiguë de la maladie est assez courte, elle dure rarement plus de 3 semaines et a le plus souvent une origine virale bien qu’une origine bactérienne soit aussi possible. L’infection peut aussi avoir une origine fongique, c’est-à-dire qu’elle peut être causée par des champignons. Les symptômes les plus courant de l’infection sont la présence de douleurs faciales, de maux de tête, d’une sensation de fatigue ou l’écoulement de secrétions jaunes ou vertes.
La forme chronique, quant à elle, est en revanche beaucoup plus longue (elle dure au moins 12 semaines) et résulte généralement d'une allergie, d'une pollution de l'air, d'une consommation excessive de tabac, d'un système immunitaire faible ou d'une anomalie anatomique. Parmi les anomalies anatomiques, on trouve notamment une cloison nasale déviée ou une étroitesse des voies aériennes naso-sinusiennes. Ceux-ci peuvent limiter la ventilation des voies nasales et sinusiennes et ainsi favoriser le développement de bactéries anaérobie. Sa longue durée provient du fait que plusieurs de ses causes se renforcent mutuellement : ainsi lorsque le nez est congestionné, l'air a du mal à passer, et donc le nez et les sinus sont moins ventilés. Celle-ci favorise le développement des bactéries anaérobies dans le nez, ce qui entraîne une plus grande inflammation des muqueuses : le nez se bouche davantage. Les symptômes sont semblables à ceux de la forme aiguë.
(samedi 4 mai 2013)
La forme chronique de cette maladie peut avoir de multiples causes, dont plusieurs sont généralement présentes en même temps. Les plus courantes sont :
- Les allergies, notamment celles ayant pour causes des allergènes présents toute l'année tels que les poils d'animaux domestiques ou la poussière.
- Les malformations du nez tels qu'une déviation de la cloison nasale, une ouverture trop petite entre le nez et les sinus. Une anomalie des trompes d'Eustache reliant le système respiratoire à l'oreille interne peut elle-aussi être source de problème : lorsque ces trompes sont reliées trop bas au nez, les sécrétions nasales peuvent plus facilement y pénétrer et boucher les trompes, facilitant ainsi les infections.
- Une hypertrophie des cornets.
- La présence de polypes nasaux et/ou sinusaux.
- La consommation de tabac ou la fréquentation de lieux enfumés. Sinus et cigarette ne font en effet pas bon ménage.
- Une infection d'une dent ou de l'entourage d'une dent se répandant dans les sinus maxillaires du fait de leur proximité.
La cause du fait que la maladie dure est le renforcement mutuel des différents facteurs. Ainsi en empêchant l'air de bien passer du fait de l'obstruction nasale qu'elle engendre, une cloison nasale déviée, peut favoriser le développement de virus, de bactéries et de champignons appréciant les environnements peu ventilés.
On notera que la majorité des sinusites concernent les sinus maxillaires (ceux-ci se situent au niveau des pommettes). Cela est principalement dû au fait que le drainage des sécrétions sinusiennes vers le nez est plus difficile que pour les autres sinus.
(lundi 29 avril 2013)
L'utilisation abusive d'un spray nasal ou de l'irrigation nasale peut entraîner une irritation des tissus mous du nez et des sinus. Celle-ci conduit a une inflammation voire à une infection de ces tissus. Ceci génère une infection des sinus dite à rebond.
Pour éviter le développement de cette maladie, il faut donc éviter d'utiliser ce genre de produits durant une trop longue durée. Généralement il est déconseillé d'utiliser de spray décongestionnant plus de trois jours d'affilé afin d'éviter ce genre de déconvenues.
(jeudi 25 avril 2013)