La rhinométrie acoustique permet de mesurer le degré de perméabilité des fosses nasales pour l’air, de façon fiable et non invasive, des dimensions des cinq premiers centimètres des fosses nasales (avant et après vasoconstricteurs ou dilatateur nasal comme RespiFacile).

Elle permet de chiffrer et de situer un obstacle endonasal lié, par exemple, à une hypertrophie de cornets, sur une courbe avec trois accidents sous la forme d’ondes négatives : – une première onde est fixe et correspond à l’extrémité du tube nasal. Elle se situe environ à 0,5 cm au-delà de l’orifice narinaire ; – la deuxième onde est située à environ 2 cm de l’orifice narinaire et correspond à la région de la valve avec notamment la tête du cornet inférieur ; – la troisième onde se situe environ à 6 cm de l’orifice narinaire et correspond à la queue du cornet inférieur. Chez les patients présentant une hypertrophie turbinale, la surface de section minimale se situe au niveau de la tête du cornet inférieur. Les avantages de cette technique sont sa rapidité, sa reproductibilité, son caractère non invasif et un minimum de coopération requis de la part du patient.

Cet examen est rapide et simple et pratiquer avant et après une turbinectomie laser dans la cadre d’une hypertrophie de cornets à l’origine d’un nez bouché chronique.

La mesure du débit nasal inspiratoire de pointe (DNIP) est particulièrement simple et économique. Elle reste encore sous-utilisée en comparaison avec ses indications potentielles.

La rhinomanométrie, plus souvent antérieure que postérieure, a du mal à confirmer sa place réelle en rhinologie clinique quotidienne. (en plus de ses difficultés de mise en oeuvre).

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